Tuesday, October 03, 2006

Demon Days - live


L'autre soir, j'ai regardé Filles TV. Oui oui, Filles TV : Hélène et les Garçons, Le Miracle de l'amour, tout ça... Et promis, demain, je vous parle d'High School Musical, le nouveau téléfilm Disney Channel. Hey, ne partez pas, je plaisantais ! Sauf pour la partie où je regardais Filles TV. L'autre soir, sur Filles TV, aussi hallucinant que ça puisse paraître, passait le concert de Gorillaz au Manchester Opera House.

Gorillaz, je n'ai jamais accroché plus que ça. J'ai eu l'occasion d'apprécier leur musique au fil de longues soirées chez Kappa avec Demon Days en bande-son : vraiment sympa, mais c'est tout. Jamais fait la démarche d'acquérir un disque ou de demander des mp3 à Kappa. Au risque de paraître rabat-joie (mais vous aviez déjà deviné que j'étais quelqu'un de pas marrant, non ?), le concept cartoons, je trouve ça un peu lourdingue, à force. Bon, dessin très joli, persos intéressants... mais pas des musiciens.

Tout au long de mes coups de coeur musicaux, je n'ai jamais pu apprécier un artiste à fond sans l'avoir déjà vu/entendu live. Jeff Buckley, la première fois que je l'ai entendu, c'était en live. Le premier disque que j'ai écouté/adoré, c'était celui du Mystery White Boy tour. Quand j'ai ensuite écouté Grace, j'ai trouvé tellement parfait, tellement froid (pour la petite histoire, après plusieurs écoutes, j'ai quand même succombé). Noir Désir, c'est après avoir entendu un live diffusé sur France Inter que j'ai décidé d'acheter tous les albums, que je suis devenue ravagée. Pour les Libertines, un DVD était vendu avec leur deuxième album : forcément, voir l'énergie que dégagent Pete et Carl sur scène, partageant un même micro, ça a tendance à être irrésistible. Et ne me lancez pas sur les Strokes. Donc, j'ai besoin de voir/entendre des vrais musiciens. Un clip où évoluent des personnages de dessins animés, ça ne me suffit pas.

Et puis, je vous avoue que depuis un bout de temps, j'ai un faible pour Damon Albarn. J'ai lu un jour une interview dans laquelle il racontait sa passion pour la musique, son goût pour la diversité. C'est ce qui fait la grande force de Gorillaz, à mon avis. Ce mélange des cultures, des musique, ce qui donne en live une grande fête où des dizaines de musiciens montent sur scène et font vivre au spectateur un instant assez magique. De Damon Albarn, on ne voit que la silhouette dans l'ombre, chantant à son piano. Mais j'ai besoin de ça : voir ce musicen, l'entendre, le savoir passionné de musique.

A la fin du concert, les lumières s'éteignent, mais se rallument vite. Lassant place à l'instrument asiatique qui jour le morceau Hong Kong (sorti sur l'album Help) et Damon Albarn se déplace enfin sur le devant de la scène, sous les acclamations. Le dernier morceau, ce sera celui d'Ibrahim Ferrer, à qui l'écran qui surplombe la scène rend hommage. Vous vous en foutez peut-être carrément, mais Ibrahim Ferrer, c'est une partie de mon enfance, puisque mon père est un aficionado de musique cubaine. Alors, c'est pas un peu émouvant quand même ? Bref, ça illustre aussi tout l'intérêt de Gorillaz : diversité, pluralité... une aventure qui englobe un paquet de musiciens. Pas seulement quatre singes.

Allez, 2D, Russel, Noodle, Murdoc... sans rancune ? Je lirai votre autobiographie avec plaisir.

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

yeah!
je devrais regarder filles.tv lol!
vive Gorillaz!

6:22 AM  

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