Friday, October 13, 2006
Sunday, October 08, 2006
Babyshambles & Friends - Janie Jones
The Good, The Bad And The Exciting
Charming
L'illustration de cet article est une private joke...
Thursday, October 05, 2006
So cliché, so glamour
Tuesday, October 03, 2006
Demon Days - live
L'autre soir, j'ai regardé Filles TV. Oui oui, Filles TV : Hélène et les Garçons, Le Miracle de l'amour, tout ça... Et promis, demain, je vous parle d'High School Musical, le nouveau téléfilm Disney Channel. Hey, ne partez pas, je plaisantais ! Sauf pour la partie où je regardais Filles TV. L'autre soir, sur Filles TV, aussi hallucinant que ça puisse paraître, passait le concert de Gorillaz au Manchester Opera House.
Gorillaz, je n'ai jamais accroché plus que ça. J'ai eu l'occasion d'apprécier leur musique au fil de longues soirées chez Kappa avec Demon Days en bande-son : vraiment sympa, mais c'est tout. Jamais fait la démarche d'acquérir un disque ou de demander des mp3 à Kappa. Au risque de paraître rabat-joie (mais vous aviez déjà deviné que j'étais quelqu'un de pas marrant, non ?), le concept cartoons, je trouve ça un peu lourdingue, à force. Bon, dessin très joli, persos intéressants... mais pas des musiciens.
Tout au long de mes coups de coeur musicaux, je n'ai jamais pu apprécier un artiste à fond sans l'avoir déjà vu/entendu live. Jeff Buckley, la première fois que je l'ai entendu, c'était en live. Le premier disque que j'ai écouté/adoré, c'était celui du Mystery White Boy tour. Quand j'ai ensuite écouté Grace, j'ai trouvé tellement parfait, tellement froid (pour la petite histoire, après plusieurs écoutes, j'ai quand même succombé). Noir Désir, c'est après avoir entendu un live diffusé sur France Inter que j'ai décidé d'acheter tous les albums, que je suis devenue ravagée. Pour les Libertines, un DVD était vendu avec leur deuxième album : forcément, voir l'énergie que dégagent Pete et Carl sur scène, partageant un même micro, ça a tendance à être irrésistible. Et ne me lancez pas sur les Strokes. Donc, j'ai besoin de voir/entendre des vrais musiciens. Un clip où évoluent des personnages de dessins animés, ça ne me suffit pas.
Et puis, je vous avoue que depuis un bout de temps, j'ai un faible pour Damon Albarn. J'ai lu un jour une interview dans laquelle il racontait sa passion pour la musique, son goût pour la diversité. C'est ce qui fait la grande force de Gorillaz, à mon avis. Ce mélange des cultures, des musique, ce qui donne en live une grande fête où des dizaines de musiciens montent sur scène et font vivre au spectateur un instant assez magique. De Damon Albarn, on ne voit que la silhouette dans l'ombre, chantant à son piano. Mais j'ai besoin de ça : voir ce musicen, l'entendre, le savoir passionné de musique.
A la fin du concert, les lumières s'éteignent, mais se rallument vite. Lassant place à l'instrument asiatique qui jour le morceau Hong Kong (sorti sur l'album Help) et Damon Albarn se déplace enfin sur le devant de la scène, sous les acclamations. Le dernier morceau, ce sera celui d'Ibrahim Ferrer, à qui l'écran qui surplombe la scène rend hommage. Vous vous en foutez peut-être carrément, mais Ibrahim Ferrer, c'est une partie de mon enfance, puisque mon père est un aficionado de musique cubaine. Alors, c'est pas un peu émouvant quand même ? Bref, ça illustre aussi tout l'intérêt de Gorillaz : diversité, pluralité... une aventure qui englobe un paquet de musiciens. Pas seulement quatre singes.
Allez, 2D, Russel, Noodle, Murdoc... sans rancune ? Je lirai votre autobiographie avec plaisir.
Thursday, September 28, 2006
Alright, Still - Lily Allen
En fait, Lily Allen, comme beaucoup d'autres avant elle, est victime de son succès : matraquage sur les radios, clip en boucle sur MTV... Il faut dire qu'elle a débuté en étant portée par les médias - MySpace, plus exactement. Mais finalement, aujourd'hui, beaucoup en ont tellement marre, ont tellement l'impression d'être manipulés par les médias qui manoeuvrent pour qu'on tombe obligatoirement sous le charme de tel ou tel artiste tout frais sorti de leurs usines, qu'ils finissent par zapper radio et télé et dénigrer ce qui y passe. Moi la première. Ayant l'illusion d'être moins manipulée comme ça. Oui, riez. Et puis rions aussi à la légende élitiste qui veut que le monde artistique soit divisé en deux groupes : les petits talentueux et les gros merdiques. Ah oui, j'oubliais, aussi : on a le droit de ne pas aimer Lily Allen pour des raisons plus valables ; par exemple, si on trouve sa musique naze.
Je disais donc - pardon pour la longue parenthèse - que la musique de Lily Allen, j'accroche bien.
La première chanson que j'ai écoutée, c'est Knock'Em Out, il y a un bout de temps, quand les 'blogueurs musicaux' étaient follement épris d'elle. Mais, au milieu de la masse de ce que j'essaye d'écouter chaque semaine, la chanson ne m'a pas marquée, et j'ai oublié Lily Allen.
Difficile, ces derniers temps, de ne pas tomber sur Smile, le single. Le clip, d'abord, plutôt marrant. La chanson, ouais, pourquoi pas. Et puis je découvre en rangeant mon dossier 'Audioblogs' que j'en ai une autre, Knock'Em Out. Je la réécoute. Ouais, pas mal. Puis je tombe sur une reprise qu'a faite la chanteuse d'une chanson des Kooks, Naïve. Ah j'aime bien ! (J'aime bien les Kooks.) Vous me direz que trouver mieux une chanson qui n'est pas d'elle, ça n'augure rien de bon. Mais j'écoute d'autres chansons : LDN, Everything's Just Wonderful, Littlest Things. Ah cool !
En fait, ce qui m'a vraiment fait accrocher à ces chansons, c'est d'écouter les paroles. Knock'Em Out est une chanson versée rap plutôt sympa, mais quand on comprend les paroles, elle devient carrément sympa. Celle-ci, c'est sur les dragueurs lourds dont on ne sait comment se débarrasser. Drôle ! Et tout l'album est comme ça.
Lily Allen ne se contente pas de chanter, elle raconte. Des histoires qui vous feront marrer. Au moins vous identifier. Et la musique dans tout ça ?
Monday, September 18, 2006
Aïe !
Monday, August 14, 2006
About a boy named Pete Doherty
On adore Doherty, on le déteste, il nous fascine, nous répugne : je suis passée par toutes ces phases. Sa voix, sa musique, putain. Mais à force d'être arrêté pour possession de drogues, envoyé en cures de désintox et autres, franchement, il est soulant. Je m'en suis lassé. Et puis, quand je tombe sur ce bouquin intitulé Pete Doherty, je n'hésite pas longtemps, je l'achète. Et le dévore. Pete Doherty me soûle mais je suis sous l'emprise malgré moi.
Le premier chapitre de ce livre nous fait entrer en plein coeur du problème : Doherty et moi, par Busty. Elle nous raconte son histoire d'amour avec cette figure qu'est Pete Doherty et place le bouquin sous le signe de la subjectivité : elle est honnête, on sait à quoi s'attendre. Mais ne vous méprenez pas, ce livre n'est pas une hagiographie. En confiant son attirance irrésitible pour Doherty, Busty confirme seulement cette vérité que beaucoup d'entre nous connaissent : ce type est fascinant. Et il y a dans ce bouquin quelques éléments de réponse au pourquoi de cette fascination.
Les premiers chapitres sont les meilleurs. A propos de l'enfance et de l'adolescence de Doherty, je ne savais rien. C'est évidemment les chapitres concernant les Libertines qui m'ont le plus intéressée : mais ça m'a serré le coeur, un peu, forcément. La relation entre Pete et Carl a toujours tiré la larme de l'oeil de la sentimentale que je suis. Et puis apprendre que Pete n'appréciait pas franchement John et Gary, qu'il pouvait être jaloux, ça me tue. Comme le fait d'apprendre que les Libertines n'auraient peut-être jamais été signés sans l'avidité de certains qui voulaient reproduire le succès des Strokes. Apprendre les compromis qu'ils ont dû faire... Bon, je ne prends pas ce qui est écrit dans ce livre pour parole d'Evangile mais il y a forcément des vérités quelque part...