You like music we can dance to

On l'a attendu, il est là. Le clip de You Only Live Once.

On savait que les Strokes allaient être plongés dans la boue et on savait qu'on allait aimer ça. Dirty Strokes.

Sauf qu'on l'a attendu longtemps. Trop longtemps peut-être : assez pour se l'imaginer merveilleux, alors qu'au final, il n'est que bien.

Après Heart In A Cage, où on avait un Julian Casablancas qui se traînait par terre sans aucune pudeur, difficile de faire mieux et plus excitant ! La boue n'est pas à la hauteur, même si elle a le mérite de salir ses fringues immondes (tout le monde ne porte pas le blanc aussi bien que l'élégant Albert Hammond Jr !).

Bon, il y a au moins une chose qu'on apprend dans ce clip : les Strokes ne savent pas nager. Ou alors ils refusent de continuer à vivre, s'ils ne peuvent plus jouer...

Plaisir guerrier

Depuis quelques jours, je passe mon temps en voiture (mauvais pour l'environnement!) et je redécouvre le plaisir de rouler en musique. La nuit, surtout, j'adore ! Vendredi soir, 2h du matin, au volant de ma 205 rouge : le monde m'appartenait... Hier soir, sous la pleine lune, Last Nite...

J'avais oublié ce bonheur. D'abord parce que j'étais confinée chez moi depuis trop longtemps et puis parce que mon autoradio (cassettes) est du genre capricieux "je n'ai envie de fonctionner qu'une fois sur dix !". Mais voilà que, certainement tout content de me retrouver, il a retrouvé sa bonne humeur de jeune premier !

Tout à l'heure, je déboule dans ma rue, fenêtres ouvertes - absence de clim' oblige -, les premières notes de basse de London Calling s'élèvent : London calling to the faraway towns, Now war is declared and battle come down... Sérieux, je suis plutôt pacifiste, mais je me suis sentie toute puissante, prête à envahir le monde ! A commencer par mon quartier.

Good Luck

Il paraît que c'est aujourd'hui que commence le bac cuvée 2006... bon courage à tous les concernés !

Comme d'habitude, ça commence par la philo : j'imagine que si cette épreuve avait lieu après toutes les autres, il n'y aurait plus personne d'assez sensé pour réfléchir au maximum de ses capacités !

De mon temps (si vous êtes si curieux que ça, vous pourrez deviner mon âge en devinant l'année où j'ai passé mon bac de philo !), j'avais traité le sujet suivant : "La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente entre les peuples ?" J'avais eu 14 : certainement ma plus grande fierté scolaire !

Je me souviens avoir assez apprécié les épreuves du bac (notamment parce que je l'ai eu, j'imagine) : il faisait beau, on s'emmerdait moins que lorsqu'on était en cours et si tout se passait bien, on allait enfin quitter le lycée...

Bref, plus qu'une semaine, vous survivrez !

Are we... are we done ?

Je prends mon petit déjeuner. Dans quelques minutes, je partirai déposer à la fac le monstre que j’ai engendré la nuit dernière.
La nuit dernière, j’ai assisté au coucher du soleil, minute par minute, à travers mon velux, alors que j’étais assise sur mon tapis, cernée par feuilles, cahiers, livres : j’engage avec la documentation que j’ai accumulée ces quatre derniers mois la dernière bataille qui décidera de mon avenir. J’avais bossé toute la journée de mercredi pour finir mon étude de cas hier matin. La terrible nouvelle tombe à 21h15 : mon plan est pourri, j’ai une nouvelle idée, il faut que je recommence. J’ai assisté au coucher du soleil avant-hier soir et entendu les premiers oiseaux chanter hier matin : j’ai trimé toute la nuit comme je ne l’avais pas fait ces dernières semaines et, à 8h hier, j’y suis arrivée.
Libre ! Putain c’est l’horreur un mémoire. Comment ai-je survécu à ça ? Enfermée chez moi, la seule façon de me mettre à bosser, quand même carrément inefficace. Alors parfois, quelques bouffées d’oxygènes msn-iaques, parfois, quelques rêves de soleil…
Et puis le truc infaillible. Je me le suis passé en boucle ces derniers jours, rien que pour retrouver le sourire.



Bon, que vais-je faire de cette portion de liberté ? Les suggestions sont les bienvenues…

I did it !

I can't believe it ! Ca y est ! Oh my god ! Quoi d'autre ?

Voilà, il est 9h11 et j'ai terminé mon mémoire. Fini. J'étais dessus depuis 10h hier matin. Allez, j'ai mérité une douche, de quoi manger et un peu de sommeil.